Studi var an astrou (1848) : des Lumières dans l’ombre

Studi var an astrou (Brest, Lefournier, 1848) est probablement le premier texte scientifique en langue bretonne. Publier un traité d’astronomie pour instruire la population bretonnante, au milieu d’un 19e siècle littéraire marqué par bretonisme et néo-bardisme, relève d’une démarche rare qui se distingue fortement des motivations singularisantes identitaires prévaut alors. De plus, fait que l’ouvrage son auteur, Paul Lebreton, soient tous deux inconnus du panorama publications breton pousse à saisir était cette plume. Enfin, autre point surprenant : cet ouvrage a été découvert l’intermédiaire manuscrit autobiographique paysan, Julien Godest. Cet article allie donc une étude archives, de d’écriture (dialectologie sociolinguistique) contenu ce texte, propose l’hypothèse émanant protestant morlaisien plume mains Guillaume Lejean Ricou.